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La Préfecture autonome dai de Xisuangbanna, est une préfecture de la province du Yunnan, au Sud-Ouest de la Chine.
J’ai eu la chance de parcourir une partie de cette province qui fait la moitié de la France en Septembre, je vais tenter de retranscrire quelques étapes de ce voyage. Temps agréable, air pur, champignons, et de nombreuses nationalités (que l’on traduirait souvent par ethnie en français) parmi les 52 nationalités chinoises (j’y ai croisé des Han (la nationalité majoritaire sur terre), Hui, Dai, Bai, Naxi, Zang, mais il y a aussi les Moso est d’autres) et paysages.

Dans cette préfecture autonome, la minorité dai, d’origine thaïlandaise dont ils gardent une partie de la culture est majoritaire. L’eau rouge et boueuse du Mékong (澜沧江; lán cāng jiāng en mandarin), le climat tropical, palmiers, cocotiers (une odeur de noix de coco plane dans l’air), bananiers, ananas (les tous petits sont les meilleurs), mangues et des tas d’autres fruits et plantes que je ne connaissait pas.

Un jardin tropical utilisé par des chercheurs du monde entier avec des espèces particulières (plantes aux feuilles empoisonnées, ficus impressionnants de 10 à 20 m de haut, plantes sensitives qui se replient quand on les touches, plantes qui dansent quand on chante, et des tas d’autres espèces aux couleurs et formes variées).

Cette préfecture est à la frontière nord du Laos proche de la Birmanie, du Laos et du Vietnam, il suffirait de traverser quelques dizaines de kilomètres du Laos pour arriver en Thaïlande. On sent dans l’ambiance particulière que l’on retrouve dans certains films vietnamiens ou thaïlandais.

Temple bouddhiste XishuangbannaSur cette photo, il s’agit d’un temple bouddhiste proche de ce qu’on pourrait voir dans le Sud-Est asiatique, au Cambodge, Laos ou en Birmanie par exemple, l’écriture est l’écriture Dai. Dans les régions autonomes, les panneaux sont généralement dans l’écriture de la nationalité majoritaire (ici les Dai), en écriture Hanzi (que l’on appelle généralement sinogramme et que l’on voit ici en retrait) et parfois en anglais. Lorsque les locaux parlent mandarin (la langue commune chinoise) ils laissent tout de même traîner quelques mots de leur langue locale (comme les monsieur/madame/mademoiselle et quelques autres formes de politesse).

On voit aussi les différences dans les pratiques du bouddhisme. Si à Pékin on retrouve toutes les formes de religion et en particulier les formes de bouddhisme des différentes cultures, on voit que la culture locale reste très forte dans les différentes parties de la Chine. Imprégné par syncrétisme des anciennes croyances locales.

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