En me promenant un peu sur le net, je suis tombé sur cet article intéressant sur la restriction de la liberté de la presse, et assassinats en Irak par les États-Unis d’Amérique.
Dans le même domaine, j’ai l’impression que sous la pression des U.S.A. la politique de rapprochement entre l’île de Taïwan (République de Chine) et la Chine continentale (République populaire de Chine) est occultée par les journalistes occidentaux.
Un peu d’histoire :
La République de Chine à été proclamée après la 1ere révolution chinoise de 1911, chute du dernier empereur, menée par Sun Yat Sen (Sun Zhongshan en mandarin) et son parti le Guomindang (parti nationaliste chinois). Ce parti aidé par le parti communiste chinois, et le soutient logistique de l’URSS ont repoussé les 8 colons (U.S.A., Japon, France, U.K., Allemagne, Portugal…). Après l’assassinat de Sun Yat Sen, il y a eu rupture entre le PCC (dirigé par Mao Zedong) et le Guomindang (dirigé par Tchang Kaï-chek, qui devient hostile au PCC). Ce dernier se réfugié sur l’ile chinoise de Taïwan, aidé par les USA. Le PCC prend le pouvoir, et la République de Chine devient République populaire de Chine, la capitale qui était Nankin (Nanjing) redevient Pékin (Beijing), comme au temps des empereurs. Depuis ce temps pour la R.de Chine, à Taïwan, la capitale est toujours officiellement Nankin, même si la ville est inaccessible.
Le Guomindang à perdu les dernières élections présidentielles il y a quelques années, mais à décidé de renouer avec le PCC. Les taïwanais peuvent rentrer de nouveau en Chine continentale pour revoir leur famille, 4 lignes d’avion régulières ont été rouvertes début 2006 entre Taipei (capitale administrative de Taïwan) et 4 grandes villes chinoises. Le nouveau président taïwanais quand à lui veut rebaptiser La République de Chine, République de Taïwan, mais il à été désavoué par la population dans les élections régionales suites à différentes affaires de corruption.
J’ai eu la surprise en visitant le temple bouddhiste lamaïque (Tibétain donc, les Panchem lamas prédécesseurs des Dalaï lamas ayant été remis en place par le PCC) « Yong he gong » de Pékin de voir l’actuel président du Guomindang qui venait signer quelques protocoles avec l’actuel président chinois dans le cadre des protocoles de réunification politique. J’ignore quelle était la raison de sa visite dans ce temple, toujours est il qu’il s’y est fait remettre une écharpe blanche (au centre de cette photo) dont j’ignore également la signification. (mise à jour. C’est un khadag, une écharpe offerte en Mongolie, aux esprits de la nature et aux arrivants, lors de leurs différentes invasions du Tibet, les Mongols et les proto-mongols ont laissé un grand nombre de leurs coutumes). Ce sont eux qui ont fait construire le premier temple du bouddhisme vajrayāna, dit également véhicule de diamant ou bouddhisme tantrique, pratiqué principalement au Tibet et en Mongolie, de Pékin. C’est sous le règne de Khubilai Khaan de la Dynastie Yuan au XIII{{e}} siècle, qu’avait d’ailleurs rencontré Marco Polo à Pékin. D’autres ont été régulièrement construit depuis, dont Yonghegong, un des plus récents.).
Le temple Yong He Gong abrite parmi ses nombreuses sculptures un étonnant Bouddha de 18 mètres de haut. Les bouddhas tibétains ont généralement les cheveux bleus. Ils ont aussi dans leur mythologie intégré des personnages avec des visages un peu animaux. Dans le bouddhisme des Han, on retrouve plutôt des personnages à visage humain, assez proche des personnages du taoïsme et de la mythologie chinoise.