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Classé dans : culture chinoise, photographie

C’est la deuxième fois que je fais le couplet Shanghai-Beijing en vacances. Cette fois ci, je n’ai pu passer qu’une journée à Shanghai, mais une dizaine de jours à Pékin. Voici un résumé en photo de quelques moments marquants de Shanghai. Lors de mon premier séjour, j’ai pu me promener a Suzhou, Hangzhou et quelques villes du Jiangnan, d’ou j’ai tiré la photo, puis la peinture de l’article, rue de Wuzhen, il faudrait que je développe ça.

Donc, une première partie sur Shanghai.

Ca commence dès l’aéroport de Paris Charles de Gaulle avec un avion Airbus A340 de la compagnie aérienne Chine de l’Est (中华东方航空) aux couleurs de l’exposition universelle de Shanghai de 2010

Dans l’avion une caméra embarquée sur la queue de l’appareil permet de voir l’avion en temps réel.

En arrivant à Shanghai, le temps été nuageux, durant quelques secondes, on pouvait voir une vision un peu fantastique vers l’Ouest. Les trois plus grandes tours de Shanghaï sortant dépassant des nuages. Je n’ai pas pu photographier cet instant, j’ai donc tenté de rendre cette ambiance à l’aide d’un croquis à l’aquarelle.

Depuis l’aéroport j’ai voulu prendre la ligne à sustentation magnetique Maglev qui relie l’aéroport à la ville. Il a l’avantage d’avancer à 301 km en vitesse de croisière (il peut avancer à plus de 400 en vitesse de pointe mais ne le fait pas, du moins pas dans cette direction, quelqu’un m’a dit qu’il le faisait dans le sens ville => aéroport international). Sur l’autoroute survolé, les voitures sont limitées à 50 Km/h.
Ce train est tout de même quasiment vide à cause de son prix exorbitant 50 RMB (environ 5€, ce qui équivaudrait à 50€ pour des Français). Ce train serait moitié prix (25€, prix de la ligne rapide entre l’aéroport de Pékin et la ville), il serait probablement quasi plein. Autre inconvénient, il ne s’arrête pour le moment qu’a une station de métro éloigné de 5 ou 6 stations de métro du centre d’affaire. Il devrait être étendu à l’aéroport international Hongqiao (虹桥国际机场) pour 2010, permettant de relier les deux en 15 minutes environ.

En arrivant dans les rue de Pǔdōng (浦东新区), on peut se laisser impressionner par la nouvelle grande tour, qui est entre le décapsuleur au design à la Starck et la tour bien pensée pour éviter les crashs des avions détournés, c”est avec ses 492 m, la deuxième la plus grande du monde (après celle de Dubaï), si l’on ne compte pas les antennes. Si on compte les antennes elle est troisième après Taipei 101 à Taïwan.

En arrivant dans Shanghai, dans l’ambiance, en dehors des jeunes gens (moyenne 30 à 35 ans) très pressés et des nombreuses voitures, on remarque une odeur très typique à la Chine (pour nous Européens) et le bruit de sortes de criquets. La photo est ratée, contre jour + telephone portable oblige.

J’ai eu la chance, au moment d’aller au musée des beaux-arts de Shanghai (上海美术馆), Place du Peuple (人民广场), de tomber sur le vernissage d’une exposition sur Dali (intitulée « Salvator Dali in Shanghai »), mer permettant de voir une bonne rétrospective de ses estampes, de quelques unes de ses illustrations et sculptures, travail que je ne connaissais que très peu et que je n’avais jamais vu à Paris.

Dans le jardin avoisinant, des centaines de feuilles de lotus, remplies d’énormes goutes de rosées, et des joueurs de cartes un peu partout.

On voit ici le décalage entre le vieux Shanghai colonial des quartiers français et les tours modernes chinoises entourant la Place du Peuple, à l’Est de cette place, la rue de Nánjīng (Nankin) (南京路), pièges à touristes locale, pleins de magasins (de chaines) bas de gamme à prix élevés, comme les Champs-Elysées à Paris ou Wángfǔjǐng (王府井) à Pékin.

Avant de partir, j’ai juste eu le temps de monter dans la fameuse plus grande tour; le Centre mondial des finances de Shanghai (上海環球金融中心), de laquelle on voit la tour Jinmiao, ancienne plus grande de Shanghai. Pour monter, il faut compter entre 100 et 150 yuans (exorbitant pour un local moyen) selon l’étage voulu, j’ai tenté l’aventure, me disant que je n’y repasserait peut être pas de si tôt. Les voitures sembles des tête d’épingles sur des mini-rails. Et les gigantesques autres tours, petites. Il faut une minutes pour arriver aux 410m (celui à 100 yuans). Cette photo à été prise au plus haut étages visitables par les touristes, 474 m + 1 m, hauteur de ma main.

Enfin, une petite fantaisie toute chinoise, une tour de plusieurs centaines de mètres de haut dont les parois sont parsemées d’énormes colonnes grecques.

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