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Guanyin à l'enfant
Dans un précédent articles, je parlait de la ressemblance étonnante entre Marie (la mère de Marie dans la représentation catholique et Guanyin, déesse de la compassion, dans le bouddhisme chinois. Le bouddhisme (via l’hindouisme) comme la catholicisme (via la religion celte) étant toutes 2 des religions dérivées des Vedas, du moins pour les représentations de leurs saints/bodhisattva. J’avais un peu recherché à ce moment et m’était aperçu dans certains articles qu’on parlait d’une Guanyin avec un enfant, et non pas avec un vase comme représenté le plus couramment. Cela confirmerait un rapprochement très important.

Guanyin verse le vase
Voilà qu’en visitant la ville de Fengzhen, dans le Jiangnan, à l’Ouest de Shanghaï, je tombe sur un temple mixte taoïste et bouddhiste. Un bâtiment sur la droite était réservé à Guanyin, tandis que le bâtiment principal, contenait un énorme dieu taoïste, et le bâtiment de gauche, d’autres dieux taoïstes et un totem. Le taoïsme, aurait commencé comme la majorité des religions par du chamanisme (des esprits dans chaque chose), puis serait passé par du totémisme (des dieux animaux), avant de devenir une religion théiste (des dieux anthropomorphes). Les fondements de la mythologie chinoise, sont associé au taoïsme. Le bouddhisme arrive plus tard, et vu la ressemblance des statues de bodhisattva, à certainement été très influencé.

Marie et Guanyin
Le plus frappant à été sur la 3e status de Guanyin. Elle versait son vase (habituellement il est debout dans sa main), et a ses pieds, en tout petit, il y avait une autre Guanyin à l’enfant. Celle ci est plus que ressemblante avec la Marie que j’avais vu sur le livre trouvé à la bibliothèque Forney de Paris :

2 commentaires »

  1. désolé mais j’ai du mal à vous suivre dans la comparaison. guanyin est mère de tous les êtres, et je pense que si on la représente avec un enfant, c’est pour montrer sa maternité, plus que pour imiter la personne de la vierge marie , qui est beaucoup plus tardive (et périphérique, pour ne pas dire anecdotique) dans la culture chinoise !

    et puis l’image d’une mère avec un enfant n’est elle pas universellement belle, admirable ? En chinois c’est la structure graphique du caractère “bien, bon” (hao 好). En cherchant bien je pense que vous pourriez en retrouver dans des cultures aztèques ou dinka ?

    vous pouvez voir une belle image de guanyin d’inspiration plus bouddhiste, ainsi qu’une historiette sur guanyin, à l’adresse :

    http://florent.blog.com/782245/

    Commentaire par florent — %AM %Europe/Paris %009 %2006 @ %01:%Aug

  2. Visiblement vous n’avez pas bien lu les premières lignes du texte, je parlais des origines communes bien antérieures au catholicisme et des religions celtes dont ses représentations sont inspirées, ou au bouddhisme et de l’hindouisme d’où ses représentation sont inspirée. Il est toujours bon de rappeler que dans la majorité des cas, une religion pour pouvoir s’imposer doit utiliser le syncrétisme.

    D’autre part, je ne suis pas tout à fait d’accord sur le Guanyin d’inspiration « plus bouddhiste ». Ici Guanyin reste un boddhisatva (et non un bouddha) bouddhiste, la représentation change seulement selon les cultures. L’image que vous fournissez est la représentation indienne (donc, certes (ou certainement) originelle). Guanyin est la représentation (et le nom) chinoise d’après sa transexuellisation en femme. Les bouddhistes indiens la représentent souvent en homme. Elle est devenue femme après un certains nombres d’efforts méditatifs. De nombreuses fonctions sont similaires entre Marie et Guanyin.

    Commentaire par Administrator — %PM %Europe/Paris %535 %2006 @ %13:%Aug

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