Blog graphique 2

Comme arrivent les beaux jours, il ne va pas être désagréable de prendre quelques croquis en plein air. Rien de tel qu’une petite boite d’aquarelle dans la poche pour agrémenter ses croquis.

Les micro boites à aquarelle

J’ai acheté je ne sais où, il y a quelques années une micro boite d’aquarelle qui ne prend qu’un tout petit bout de poche de ce type, un ami en désirant une m’a demandé plusieurs fois où j’aurais pu en trouver. En lançant un peu les recherches, un vendeur d’un magasin d’arts plastiques a supposé que c’était un produit britannique et que sous les traces de gomme mie de pain, on pourrait en trouver la marque. Effectivement, il s’agit de Oasis Art & Craft se situant à Kidderminster en Angleterre. En lançant les recherches, on tombe sur la marque (rachat ou autre ?) Reeves art. Il n’ont visiblement plus ce produit, mais
un autre quasiment identique peut se trouver sur internet.

Les tubes d’aquarelle
On trouve par contre, des boites de tubes a aquarelle de la même marque dans différents magasins pas trop loin de chez moi. L’aquarelle se trouve en godet en plastique, séché ou en tube. En tube l’aquarelle est liquide, on l’utilise pour remplir les godets vidés, on attend que l’aquarelle sèche et se retrouve avec un godet de nouveau plein. Bien évidement, les tubes contiennent plus et reviennent moins cher.

On peut trouver l’ensemble des nuanciers des fabricants d’aquarelle sur cette page.

Les autres formes de boites relativement compactes
Il existe également d’autres formes de boites très compactes, même si elle ne sont pas aussi compactes que celle ci. Elles utilisent généralement des demi-godets, qui sont en fait la taille de godet la plus courante. On peut également trouver des tas de boites en métal, bois ou plastique vide dans lesquelles on peut mettre des demi-godets, souvent le pinceau à aquarelle et parfois une réserve d’eau et/ou une éponge. Ces boites m’ont l’air assez intéressantes :

  • Les boites Sakura koi semblent très compact, particulièrement la Sakura Koi 24 1/2 godets qui donne vraiment un bon rapport taille/godets et ceux sont visiblement les seuls à penser au stylo pinceau rempli d’eau pour faire à la fois office de pinceau et de gourde et gagner en place.On peut reboucher d’un coté le réservoir du pinceau, de l’autre coté la pointe contenant les poils ce qui le rend encore plus compact et le pinceau peut être acheté seul
  • L’idée de la petite boite ronde 10 godets et mini-pinceau que l’on trouve chez Raphael ou Maimeri (à faire dans une boite de cachou ?)
  • Dans le même ordre d’idée, le Koh-I-Noor Watercolor Wheel Stack Pack(9$ (~6,2€)ici, 32 RMB (3,2€) à Pékin, en face du musée des beaux-arts) comporte sur un diamètre de 8 cm, et sur 4 étages, 24 couleurs, c’est sans doute moins pratique pour passer de l’un à l’autre si l’on à pas la place de les étaler, mais une des solutions des plus compactes. Mise à jour :, j’en ai acheté une à Pékin, c’est très pratique les étages se verrouillent par vissage, ce qui permet de les tenir facilement après changement d’étage, il y a des belles teintes, Koh-I noor est une marque Tchèque qui fait vraiment du bon matériel (j’ai aussi acheté un sorte de Critérium à mine large de première qualité de cette marque). Je recommanderait cette boite accompagnée d’un pinceau à réservoir d’eau (voir plus bas).
  • Les boites Cotman PLUS set (et particulièrement les Cotman FIELD plus et Cotman MINI plus ainsi que les Field Box Set et Cotman deluxe sketchers box (16godets +pinceau pliable + éponge) de Winsor et Newton.
  • Les boites Van Gogh, 12 demi-godets + un pinceau qui se démonte sont relativement compact également

Sans doute moins compact
La marque Pelikan fabrique 2 boites de 24 godets (non standards et moins compacts, mais le rangement sur 2 étages permet de rendre assez compact le tout. En France, il n’y a que la version courbe (ne permet pas de ranger le pinceau) et sans blanc de chine (pour les rehauts).

Crayons aquarellables
Les crayons aquarellable (ou crayon soluble) Caran d’ache peuvent être assez compact si ils sont taillés de moitié. Mais il reste nécessaire d’avoir en plus des couleurs choisies un pinceau et de l’eau. Cette solution permet également de faire des traitements que les aquarelles plus classiques ne permettent pas (et réciproquement).

Pinceau à aquarelle (ou mouilleur)

Le pinceau à aquarelle (ci-dessus, en poil de petit gris (l’écureuil) très bon pour environ 10 €, de queue de poney mais parfois également en poil d’oreille de chien youski (redsabre en anglais) ou de tas d’autres choses) qui est proche des pinceaux chinois (photo du dessous, plus souvent en poil de loup, chèvre, parfois plume de poulet, et d’autres).

Il existe également aujourd’hui des tas de stylo-pinceau où les poils sont synthétiques et dont une bonne partie rechargeable c’est normalement prévu pour de l’eau, afin de faire de l’aquarelle, mais ça permet aussi de conserver l’encre de chine, le brou de noix, ou d’autres éléments dans la réserve, en faisant attention à ne pas le laisser plein de ces liquides plus d’une semaine, sinon, il faudra les laisser faire trempette dans de l’eau tiède pour les récupérer. Parmi les fabricants, Lettraset, Pentel, les H2O de Kuratake et d’autres marques en fabriquent de très bons ainsi que Niji que je ne connais pas. J’en ai également trouvé avec un embout-éponge changeable dans un magasin de beaux arts de Canton (Guangzhou 广州), en Chine. Bienfang produit des stylos-pinceaux spécial aquarelle, je ne sais pas si ils sont rechargeables. Mise à jour :Enfin, le top du top dans ce domaine, que j’ai trouvé en Chine, des pinceau rechargeable (à priori à eau), avec des vrais poils (bruns, blancs, etc…) et avec un système à vis pour charger le liquideà 7 RMB (0,7 €) (évitant les problèmes des marques japonaises et européennes pour le rechargement). Je les ai trouvé au marché des antiquaires (Pānjiāyuán 潘家园 ) à moins de 10 RMB (1€) l’unité en marchandant (mais avec ma tête de touriste étranger).

Do it yourself (faites la vous même)
Sans doute, la meilleure solution pour être sur d’avoir une boite parfaitement adaptée à ses besoins, j’ai fini par tombé sur un site comportant plusieurs techniques pour s’en fabriquer soi-même. Les personnes ayant été inspirées par la même boite que la mienne.

englishThere is also an English version of this article.
Introduction

J’ai fais il y a peu l’acquisition d’un Atom 330 dans un Shuttle X27D (230€). (attention, le Shuttle X27 sans D utilise un Atom 230 monocœur. Le but était d’avoir à la fois une machine qui consomme peu, peu bruyante, peu encombrante, avec plus de puissance que mon ancienne.
Il y avais différentes autres options, à peu près dans la même gamme de prix. Je désirais également absolument une sortie DVI, car une ancienne machine Turion ainsin’en avait pas et avait du mal a détecter la bonne résolution pour mon écran LCD 20″ 1680×1050 (un LG Flatron Wide que je déconseille au passage).


* L’Aopen MP915X, tout équipé (Celeron M@1,5Ghz)+lecteur DVD slim + HDD2,5″, sortie DVI + firewire (le Shuttle n’en a pas), plus compact pour environ 230€ rue Montgallet, consommation assez basse, mais plus qu’un Atom à priori.
* Une carte mère Atom 330 Jetway + une carte fille propriétaire jetway DVI (120 € les 2)+ un boitier vissable derrière l’écran LCD (fixation VESA) (50 €).
Vu la difficulté pour se procurer ses cartes (import avec problèmes que l’on connait aujourd’hui pour recevoir un colis (Coliposte,UPS, etc…, ouverture de la concurrence à la non livraison), j’ai préféré aller l’acheter dans une boutique sur Paris.

Les différentes Netbox (Asus Eeebox, Acer Horner, MSI windbox, etc…) ont une fixation VESA, mais un cpu assez peu puissant en comparaison (Atom N270). Elle sont d’autre part vendues sous équipées (1Go de RAM (je veux 2), HDD (je veux du SSD, plus rapide moins bruyant, moins consommateur)), Wifi que je ne veux pas utiliser (sécurité informatique + lenteur + santé). Bref surconsommation d’ équipements que je ne veux pas ou que je dois remplacer (surproduction de déchets).

L’Atom 330 est un CPU @1.6Ghz, compatible 64bits, double cœur, avec hyperthreading (4 CPU avec 512Ko de cache chacun sous Linux donc), et quelques autres avantages au prix d’une consommation légèrement plus élevée (8 W de TDP (consommation max au lieu de 2,5 W de TDP), mais cela reste deja très raisonnable et la majorité de la consommation est due au Northbridge (qui a un ventilateur contrairement au CPU). Il est utilisé dans un concept de supercaclulateur de Silicon Graphics (SGI) appelé Molecule, qui comporte 10 000 cores (5 000 atom 330) dans un rack 19″, visiblement 2U.

Les regrets: Le Shuttle X27D est plus gros que je le pensait et le ventilateur, si il est bien plus silencieux que mes autres machines (sauf mon Eeepc 701 parfaitement silencieux en bureautique) reste tout de même bruyant à la longue. Il faudra que je trouve une solution pour remplacer le ventilateur par un refroidissement passif.
Wikipedia en anglais à une bonne liste des microprocesseurs Atom d’Intel et de leurs caractéristiques.

Condition des tests

Je n’ai trouvé pour le moment aucun test des Atom en mode 64 bits, en voici donc un qui permettra de donner une idée de ses performances.
Je l’ai comparé à mon Turion64@1,6Ghz (1024Ko de cache), monocœur, 64bits également, processeur mobile pouvant réduire sa vitesse par deux lorsque inutilisé (environ 80% du temps dans une utilisation bureautique) pour faire des économies d’énergie de façon transparente pour l’utilisateur. L’Atom 330, dédié aux ordinateurs de bureau, ne bénéficie malheureusement pas de cette technologie, mais comporte visiblement (à completer) d’autres techniques de réduction dynamique.

Pour les test, j’ai utilisé Hardinfo (paquet ubuntu, que l’on trouve ensuite dans le menu : Système => Préférences => System Profiler and Benchmark), test monoprocesseur CPU et FPU, ainsi qu’un test de rendu avec Blender, je ne sais pas pourquoi mon test ne se trouve pas dans la liste, j’ai pourtant bien rempli le formulaire ???.
Il existe un test complet appellé Phoronix test suite, mais il est distribué en version 32bits sous ubuntu (jaunty, 9.04 alpha) 64 bits, et ne fonctionne donc évidement pas.
Le livecd 64bits d’ubuntu 8.10 (intrepid), crash au boot sous l’atom 330 (marche sur le turion), la jaunty 64bits alpha5 et supèrieur boot et fonctionne sans problèmes.

Test MONOCŒUR Hardinfo
Test monoprocesseur, désavantageant donc l’atom 330 par rapport à ses possibilitées.

Ce test utilise la méthode de compression légère Zlib (nombres entiers). Le score le plus grand est le meilleur

Ce test utilise la suite de Fibonacci (nombres entiers). Le score le plus petit est le meilleur

Ce test utilise la somme MD5 utilisé pour vérifier l’intégrité d’un fichier (nombre entiers). Le score le plus grand est le meilleur

Ce test utilise la méthode d’encryptage SHA1 (nombres entiers). Le score le plus grand est le meilleur

Le test blowfish est un test d’encryptage utilisant la méthode Blowfish (nombre entiers). Le score le plus petit est le meilleur

De façon très étonnante, la version 32 bits est bien plus performante que tous les autres pour ce test.

Ce test utilise la méthode de lancé de rayon utilisé en image de synthèse 3D (nombres flottants). Le score le plus petit est le meilleur

On voit que dans l’ensemble, pour un seul processeur les performances ne sont pas excellente, mais on peut considerer que ces autres processeurs seront écrasés par les logiciels multithread (plusieurs calculs sont fait simultanément sur les différents cœurs). On peut également constater que dans l’ensemble les performances sont meilleures pour les calculs entiers en mode 32 bits qu’en mode 64 bits, mais quand nombre flottants le mode 64 bit est beaucoup plus performant, et le test Blender qui suit le confirme.

* A noter
Il est également bon de savoir que ces calculs ne sont interessant que pour des calculs intensifs, mais que dans une utilisation de bureautique ou même dans la majorité des cas, l’activité de l’ordinateur se répand dans les différents composants, processeur graphique pour les deplacement des fenêtres et certains calculs d’affichage, du processeur sonore pour les sons et la musique, transfert de la mémoire centrale vers les différents composants, utilisation des caches des différents composants, etc… Dans le cas des architectures Atom, la carte graphique utilise la mémoire centrale, cela réduit donc les performances du CPU et du GPU (processeur graphique) dans le cas de déplacement de grande partie de la mémoire (si cela ne tient pas dans leur caches respectifs).

Test multiprocesseur de rendu Blender
Ce test utilise le benchmark eofw.org.

L’avantage de Blender est d’être parfaitement multithread, il peut donc ainsi se répartir équitablement sur les 4 noyaux de l’atom 330. Dans le cas du test sur Turion, la version Getdeb de Blender, je ne sais pas si il est aussi optimisé que la version officielle de la Jaunty (ni réciproquement). J’ai fait différents test, la version 2.46, Ubuntu 32bits est plus rapide que la version graphicall.org (conseillé dans le test) ou que la version officielle de Blender.org.

On voit au moment du rendu que le cache de 1024Ko du Turion est a son avantage, il calcul des plus gros bloc d’image, réduisant le nombre de calcul à reproduire dans certains cas. Les cache de 512Ko par processeur de l’Atom oblige a utiliser des blocs plus petit, les performance en flottant de ce CPU sont également inférieures à celle du Turion, enfin, la gestion de la mémoire est externalisée sur l’Atom réduisant également les performances. Malgré ces handicaps, l’Atom s’en sort tout de même bien mieux, lorsque le système tourne en 64 bits. Il y a fort à parier que ce type de processeur une fois la gestion de la mémoire intégrée (dans le courant de cette année), et avec un cache plus important, devrait avoir des performances bien plus étonnantes.

Inkscape (utilisant également des nombres flottant) est assez bien multithreadé, ce qui lui permet également de bien bénéficier de l’accélération de ce produit.

Classé dans : Gimp, animation, dessin, peinture, test

françaisL’animation faite avec crayon + table lumineuse pour l’animatique en noir & blanc.
Le décor est peint en vitesse à l’acrylique.
Le tout est assemblé sous Gimp animation package (GAP), puis le cochon colorié avec les outils de Gimp sous GAP.
Cette animation date de juin 2007.

capture de la vidéo de test du cochon
Cliquer sur l’image pour récupérer/voir l’animation (format xvid)

Pencil
un logiciel libre d’animation qui fonctionne maintenant sous Linux/Mac/Wine. Il y a un paquet Ubuntu sur le site de Pencil. Il fonctionne pas mal et le pression sur la tablette est supportée.

L’annone de sortie de Cairo-1.5.2 et principalement de ses amélioration pour les exports PDF et PS (plus d’informations sont transmises en vectoriel) et le support du format EPS, m’ont donné envie de refaire le tour des outils qui existe sous Linux pour les travaux indispensables à l’édition numérique professionnelle. Les imprimeurs n’acceptent en général que les formats PDF, PS et EPS pour l’impression. de document, les autres formats n’ayant pas toutes les informations nécessaires et rarement la propreté suffisante.

Cairo
Pour rappel, Cairo est une librairie utilisée pour tracer en vectoriel sur nos écrans (via les accélérations 3d pour les plus chanceux, avec des méthodes optimales pour tous) ainsi que de créer des fichiers vectoriels dans différents formats, ce qui permet de faciliter certaines conversions.

Les toolkits GTK et QT (utilisé dans KDE) l’utilise deja pour tracer les interfaces, certaines applications l’utilisent totalement ou partiellement pour le dessin des zones qui ne sont pas dessinées par les toolkits, mais la majorité des applications devraient l’utiliser à long terme. Scribus l’utilise totalement pour le rendu, Inkscape l’utilise pour le rendu en fil de fer et pour l’export PDF et PS mais pas encore pour l’affichage en formes pleines.

Profils colorimétriques…ICC
LittleCMS est une bibliothèque utilisée par tous les logiciels pour les profils colorimétriques (connus sous les abréviations ICC ou ICM). Ils permettent de calibrer les couleurs de toute la chaine graphique :
* Scanners/appareil photo numérique pour l’acquisition en couleur ;
* Écrans d’ordinateur pour l’affichage et la visualisation lors du traitement numérique ;
* Imprimantes pour la restitution sur papier, toile, carton ou autre (travaillant généralement en CMJK pour un gamut (une palette si vous préférez) relativement large à bas prix, Pantone ou Tetra pour des couleurs plus précises, fluos ou des dorures). Il faut savoir que le gamut CMJK est beaucoup plus réduit que le gamut d’un écran RVB (rouge vert bleu), il faut donc absolument utiliser ce mode pour ne pas être déçu par la perte de couleurs de ce dernier.

Comme tous ces outils ne sont pas parfais et rajoute des défauts à chaque fois (en plus des défauts perceptuels des humains), La gestion des profils, si ils sont bien renseignés, permettent de visualiser à l’écran ce qui sortira sur l’imprimante, en tenant compte des limites du scanner par rapport à l’image originale. On trouve généralement les profils sur les CD qui accompagnent les périphériques. Plus ou moins difficiles à extraire selon que les constructeurs (ou les prestataires leur créant les cd) soient futés ou non.

Aujourd’hui, Gimp 2.4 (la 2.4.1 est sortie aujourd’hui), Scribus, et la version de développement d’Inkscape gèrent parfaitement ces profils colorimétriques ce qui permet de travailler convenablement et d’éviter les déceptions à l’impression, à condition d’avoir bien sélectionner le bon mode d’affichage et le bon mode de sortie (ne pas utiliser des couleurs Pantones pour faire du CMJK et réciproquement).
Il faut également prendre en compte le fait qu’en impression la couleur du papier est utilisé pour la couleur, les imprimantes sont donc calibrées sur du papier blanc !! N’espérez pas avoir du blanc avec du papier rouge et une imprimante CMJK. Il faudra dans ce cas repasser de la peinture à la main :). Epson (qui fait de très bonnes imprimantes et est parfaitement supporté sous GNU/Linux, puisque spécifications ouvertes), fait également des imprimantes en 6 à 8 couleurs, ce qui permet d’avoir un gamut plus élevé qu’en CMJK mais c’est pas la panacée non plus et n’espérez pas trouver ca sur des machines industrielles à bas prix, ça reste réservé à de l’artisanal.

Les différents outils

Fontforge pour la conception de fontes de caractères. Associé avec Inkscape, il peut faire des ravages dans la création de fontes. Il comporte tout ce qu’il faut pour la création de fonte dans le respect des régles typographiques (avec l’espacement intercaractères 2à2, etc..). Il permet d’éditer une font TTF ou SVG existante et de faire de la conversion entre ces formats, ainsi que différents autres.

Fontmatrix est un gestionnaire de fontes. Permettant de visualiser (avec leur représentation graphique) les collections de fontes installées sur le système. Fontmatrix permet également d’ajouter ou retirer des fontes placées sur le disque dur au cache de fontes (utilisé par toutes les applications). Il permet également de ‘tager’ (ajouter des critères de votre choix) les fontes, afin de les classer et les retrouver facilement, en fonction d’un ou plusieurs critère personnels.

Agave pour la charte des couleurs, permet de définir une charte de couleur qui sera utilisée ensuite dans les autres outils pour la création des documents. Attention, il ne gère cependant pas les profils colorimétriques. Il faudra donc s’assurer du rendu via un des autres logiciels cités.

Gimp ou Krita pour le traitement des images (bitmap). GImp est beaucoup plus puissant que Krita, mais ne supporte pas le travail en images CMJK ou 16/32 bits par couleurs (plus précis) comme le fait Krita. cependant l’utilisation des profils ICC permet de compenser largement le manque de CMJK. La prochaine version majeure de Gimp (2.6 ou 3.0) intégrera enfin graçe à la librairie GEGL une gestion de mémoire, des images et des formats colorimétriques digne de ce nom. En attendant, le greffon separate+ permet également de complet ces lacunes en exportant vers un fichier au format CMJK.

Inkscape pour les illustrations vectorielles. C’est plutôt orienté SVG donc web ou périphériques mobiles, mais c’est parfait pour l’impression de logos et documents simple (j’ai sorti des cartes de visites, des affiches de contre-propagande ou meme fait quelques mises en pages de courrier (plus pratique qu’un Word de kro$oft, Openoffice ou Abiword à mon sens)). Il permet d’ouvrir des PDF pour les retoucher, de vectoriser des bitmap, de placer des bitmaps dans une présentation vectorielle (pour impression simple page ou pour le web) et des tas d’autres choses. La version de développement est donc prête pour un travail d’impression.

Scribus pour la mise en page. Plutôt orienté mise en page et conception de documents. il permet de faire tout ce qu’il faut pour la mise en page, sauf l’imposition (dont on va parler après) bien qu’une version de développement commence à y intégrer ces notions. Il permet d’intégrer des illustrations vectorielles, notamment au format SVG aux documents, et dans la version de dev, de gérer les clippath du TIFF. C’est un outil très complet déjà utilisé par certains dans la publication. Il ne supporte pas encore l’import PDF mais devrais le faire graçe à la librairie PoDoFo (un outil associé permet d’analyser via une interface des PDF). Il gère déjà les profils colorimétriques et permet de faire la conversion vers un fichier CMJK prêt à l’impression.
Vous pouvez trouver sur KDE-Files.org quelques templates destinés à Scribus, ils vous permettrons d’apprendre à manipuler l’outil par des exemples.

Easy Pose pour l’imposition (qui n’a rien à voir avec le ministère des finances). L’imposition est l’art de mettre en place les différentes pages (ne pas confondre avec les feuilles) pour l’impression, en tenant compte du nombre de page, du format de papier, de son épaisseur etc.. Il est facile de constater en prenant un magazine que l’écartement entre les doubles pages qui le constitue ne sont pas les même pour les pages du milieu et pour les pages derrière la couverture. Plus on s’approche de la couverture, plus l’écart est important entre les parties visibles. Et cela s’accroît bien évidement avec l’épaisseur du papier. L’imposition permet aussi de préparer à impression d’un coup sur une grande feuille de 4, 8 ou 16 pages. La feuille sera ensuite pliée autant de fois que nécessaire puis ce qui dépasse coupé de façon à ce que le livre soit lisible (essayez de plier une feuille en 4 ou 8 pour comprendre. Les sources de geocities n’étant plus disponibles, voici donc : easypose_source.zip

Nous voila donc avec tous les outils pour la chaîne graphique. Il reste encore quelques choses à peaufiner mais la chaîne est complète.

bug selection rectangle
Je peux enfin utiliser l’accélération 3d de ma carte (ATI Radeon 9600SE) avec Blender, il subsiste un bug de sélection des vecteurs, en mode face pleine, qui peut être contourné en passant en mode « fil de fer » (wireframe) pour le modelage. Le driver de toutes les cartes supérieures ou égales à la 9500 sont encore en developpement, mais fonctionnent majoritairement, À noter qu’un développeur garde une table du status des fonctionnalités gérées par la driver.

Le status actuel des différentes cartes est ici :
http://dri.freedesktop.org/wiki/Status

Après l’installation du système, pour activer l’accélération 3D (DRI), il suffit de l’activer DRI avec la ligne suivant dans le fichier de configuration du serveur X

Pour X.org, le fichier de configuration est /etc/X11/xorg.conf.
Dans la section "Module" il doit y avoir :

    Load       "dri"

Quelques configurations précisent en plus Load "glx" ou Load "GLcore", mais ça n’a visiblement plus aucun intérêt.

Si c’est OK, il faut vérifier dans le log de X.org ( /var/log/Xorg.0.log ), qu’il n’y pas eu d’erreur. Si la carte n’est pas supportée vérifier qu’elle le soit dans le status actuel des pilotes (voir plus haut). Si elle est supportée dans les versions CVS, il suffit de les récupérer et installer. Dans ce cas, il faut mettre à jours DRM (partie noyau, il y a eu pas mal d’amélioration qui n’ont pas été fusionnés avec le stable et qui sont incompatibles) + DRI (tout Mesa en fait).

Pour la partie DRM (lib+module noyau)

Récupération du CVS DRM :

cvs -z3 -d:pserver:anonymous@dri.freedesktop.org:/cvs/dri co drm

Compilation de la bibliothèque et mise à jour :

cd drm
./configure --prefix=/usr --exec-prefix=/ &&
make && make install

Compilation des modules noyau :

cd linux-core
make
cp drm.ko (module_carte).ko /lib/modules/(version_de_linux)/kernel/drivers/char/drm/

Dans mon cas les drivers sont drm.ko et radeon.ko.

Pour la partie DRI/Mesa :

Récuperation CVS :

cvs -z3 -d:pserver:anonymous@dri.freedesktop.org:/cvs/mesa co Mesa

Compilation et installation :

cd Mesa
make linux-dri-x86
make install

Des questions vont etre posées pour l’installation, les bonnes reponses sont generalement :
/usr/X11R6/lib, /usr/X11R6/include et y

Il faut encore copier les drivers X11 :

cd lib
cp -a (carte(s))_dri.so /usr/X11R6/lib/modules/dri/

Dans mon cas les drivers sont r300_dri.so et radeon_dri.so
Et voilà pour l’installation.

Il ne reste plus qu’à : Soit rebooter (méthode MS-bourrin), soit quiter X11, virer les modules drm & (driver) (rmmod (nom_module) ), les recharger (modprobe (nom_module) ) et relancer X11.

p.s. : Je viens de redécouvrir dans mes signets une doc similaire en anglais sur le site officiel : DRI building

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