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Classé dans : MyPaint, animation

Il y a différentes évolutions qui arrivent en peu de temps. un nouveau fork d’animation crée pour les besoins d’un studio argentin et un nouveau fork faire par le développeur Japonais dans le but anoncé de faire des manga.

Animation
Après le fork animation de Mypaint par Charbel Jacquin en mars 2010, un second fork animation par Manuel Quiñones a eu lieu en juin 2011 et à évolué jusqu’à juillet. Le but a été de travailler sur un projet de court métrage d’animation, nommé « Viaje a la tierra del Quebracho ».

Un excellent Article de Prokoudine sur la fork xsheet-mypaint (en anglais) à ce propos sur Libregraphicsworld.org.

Ce fork est un peu plus avancé que celui de Charbel Jacquin, puisqu’il permet notamment :
* D’avoir plusieurs niveau de cellulos (une images est composé de 1 à n calques de décor + 1 à n calques de cellulos.
* De ne dessiner que quelques cellulos, et les dupliquer automatiquement
* La possibilité de copier/coller les images/cellulos.
* donner une description à une image.

Anime
L’auteur de ce fork, n’est autre que Sigh du célèbre fork de Gimp appelé Gimp Paint Studio, et dont le but donné aujourd’hui est de dessiner des mangas (il porte le nom japonais anime (signifiant animé/animation par l’intermédiaire de la prononciation britannique du mot français animation, provenant lui même du latin animatio qui a une origine indo-européenne *ane- (prana == l’âme, animal, etc…)), il s’agit donc peut-être de faire des (dessins-’animé’s).

Pour le moment, les premières choses qui sont apparues de cette branche, sont les modes de calques compatibles SVG (Normal, Multiply, Burn, Dodge, Screen). Ils ont été aujourd’hui réintégré dans le tronc commun de MyPaint. Parmi les prochaines choses à venir, le remplissage de forme.

Après le précédent billet sur le contrôle à distance des reflex numériques sous Linux avec GTKam voici une vidéo de la même fonctionnalité avec l’excellent Entangle. Ici sur ce site (Ogg video) ou sur .

MP4 / OGV:

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Il est possible de contrôler depuis des systèmes de type Unix (Linux, BSD, …) de nombreux appareils photographiques numériques, il est même possible d’afficher en temps réel le viseur de l’appareil sur certains modèles (notamment la majorité des réflexes numérique Nikon, et certains appareils numériques Canon).

Le contrôle à distance des Reflex numérique sous Linux se fait via plusieurs couches.

Gphoto(2), le projet gestionnaire, il est composé de :
* La bibliothèque libgphoto2, utilisé par toutes les applications pour accéder aux fonctions de l’appareil photo.
* gphoto2, une application en ligne de commande, pas forcément ergonomique, elle a l’avantage de pouvoir être appelée via une commande et donc n’importe quel langage de script et de contenir un shell permettant de sérialiser les commandes pour des tests ou une utilisation plus poussée.
* gphotofs, pour permettre à un utilisateur de monter le système de fichier (utilise FUSE), de la carte mémoire de l’appareil, il permet donc via Fuse et d’autres outils d’ouvrir directement sur le bureau via Gnome, KDE, le contenu de l’appareil photo.
* gtkam, interface graphique permettant de contrôler tous les paramètres de l’appareil photo et de pouvoir avoir une vue du capteur (cela dépend des appareils bien sur), et pour tous les appareils de transférer les fichiers.
* gtkam-gimp est un greffon (plug-in) pour Gimp permettant d’appeler, Gtkam directement depuis Gimp, il est inclus dans les sources de Gtkam, mais est généralement un paquet indépendant de Gtkam dans les distribution.
* DigiKam, un logiciel équivalent permettant également le contrôle distant et la vue du viseur en temps réel (agrandir la fenêtre après avoir choisi Capture pour le voir) pour KDE.
* Entangle : Tethered Camera Control & Capture (contrôle et capture d’image distant pour APN) est un nouveau et prometteur projet de contrôle d’appareil photo numérique avec interface GTK.
* Darktable un autre logiciel prometteur, plus spécialisé dans le traitement photographique de qualité professionnel, il a également également une interface de capture complète (malheureusement sans vue du viseur), mais est spécialisé dans l’acquisition au format RAW et les traitements lourds et de qualité à l’aide de GEGL et d’OpenCL, et simule le travail sur table lumineuse.
* RawTherapee est un autre logiciel libre (GPL depuis sa version 3.0.0), spécialisé dans le traitement des photos de haute qualité, plus rapide que Darktable sur les machines peu puissante, mais ne permettant pas le contrôle et la capture des appareils photos numériques.
* Darkroom a projet personnel similaire, pour KDE? d’un des développeurs de Krita.

Si votre appareil n’est pas encore supporté, il est possible qu’une simple ligne de code suffise à le rendre compatible, c’est ce que j’ai fait hier avec mon reflex Nikon D5100 (reflex amateur bas de gamme (ergonomie pas top), comportant un capteur haut de gamme amateur) fraichement acquis, petit cadeau que je me suis offert pour mon anniversaire.

Si votre appareil photo numérique (APN) n’est pas encore supporté.
Dans un terminal, la commande lsusb va vous donner la liste des périphériques connectés.

# lsusb
Bus 002 Device 003: ID 046d:c040 Logitech, Inc. Corded Tilt-Wheel Mouse
Bus 002 Device 002: ID 056a:00ba Wacom Co., Ltd Intuos4 8×13
Bus 002 Device 001: ID 1d6b:0001 Linux Foundation 1.1 root hub
Bus 001 Device 001: ID 1d6b:0002 Linux Foundation 2.0 root hub

Connectez l’appareil photo sur le port USB, puis allumez le.

Tapez alors de nouveau cette commande, et vous aurez certainement au moins le Fabriquant, si le modèle n’est pas connu, en tout cas le nouveau périphérique détecté est celui que vous avez branché :

# lsusb
Bus 002 Device 003: ID 046d:c040 Logitech, Inc. Corded Tilt-Wheel Mouse
Bus 002 Device 002: ID 056a:00ba Wacom Co., Ltd Intuos4 8×13
Bus 002 Device 001: ID 1d6b:0001 Linux Foundation 1.1 root hub
Bus 001 Device 005: ID 04b0:0429 Nikon Corp.
Bus 001 Device 001: ID 1d6b:0002 Linux Foundation 2.0 root hub

* 04b0 est le constructeur (Nikon Corp.)
* 0429 est le modèle (D5100, pas encore dans la base usb.ids)

Enfin, et cela doit être valable pour tous les reflex Nikon, il a suffit pour moi d’ajouter dans le fichier camlibs/ptp2/library.c des sources de libgphoto2, la ligne (à la suite de celle du D7000 par exemple), en y reportant les identifiants USB

{”Nikon:DSC D5100 (PTP mode)”, 0×04b0, 0×0429, PTP_CAP|PTP_CAP_PREVIEW},

Il faut maintenant compiler et installer la libgphoto2 modifié avec le nouvel appareil photo :

./configure –prefix=/usr –with-drivers=all &&
make && make install

Vous pouvez maintenant Lancer Gtkam

Lorsque gtkam est lancé, pour utiliser l’appareil photo, il faut passer par le menu :
Camera => Add Camera
Add_camera1

Cliquez alors sur le bouton : [détection], il devrait automatiquement détecter votre APN :

Add_camera2

Cliquer alors sur [Appliquer].

Il faut maintenant patienter quelques secondes, pendant que la libgphoto initialise l’appareil et analyse les fichiers disponibles dessus, on voit en bas de la fenêtre une barre de progression se remplir, il faut attendre qu’elle soit fini pour pouvoir utiliser le contrôle à distance :

Gtkam-Liste_des_dossiers

Puis dans la liste affichant l’appareil, bouton de droit sur le nom de la caméra => Capture image…

Gtkam-Capture_image

Si votre appareil supporte le liveview dans gphoto, vous la verrez alors afficher comme dans cette capture d’écran (également inséré dans la page Gtkam de Wikipedia), dans le cas contraire vous aurez tout de même le choix de capturer en appuyer sur le bouton [Capturer] de cette nouvelle fenêtre si l’appareil le supporte (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :
GTKam_liveview

Vous aurez peut être également le choix de modifier les paramètres de prise de vue, via le bouton préférences de cette nouvelle fenêtre comme ici (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :

gtkam - Configuration de la prise de vue

Si tout fonctionne, vous pourrez fournir les informations de votre caméra à l’équipe de gphoto qui l’ajoutera dans les sources.

Ogg video here/ici

MP4 / OGV:

Au moment ou Adobe semble se tourner vers le HTML 5, Flash 64 bit Linux est enfin disponible en version beta (alpha depuis 2 ans), non seulement ça n’est plus la 10.1 qui était tantôt disponible, tantôt abandonné et indisponible, mais la 11.1 mais en plus elle est en beta et non plus en alpha.

J’ai testé ce matin, avec firefox 6.0b5. La série 6.0 beta que j’utilise et met à jour depuis la b1 est infiniment plus stable et moins gourmande que la 5.0, après un premier test de la 5.0 j’étais revenu en 4.0.1, mais la 6.0 résout les problèmes crées avec la série 5.0 (c’est aussi valable pour fennec 6.0, version adaptés au smartphones, mais existant aussi pour X11/x86). J’attends tout de même toujours impatiemment la série 7.0 qui va s’atteler à réduire l’empreinte mémoire et donc encore augmenter les performances.

Et quel étonnement, pour la première fois, je pouvais regarder des vidéos à travers flash en plein écran, ce n’est pas encore aussi fluide qu’avec le greffon FlashVideoReplacer qui court-circuite flash et l’envoie à votre lecteur vidéo favori, ça reste saccadé, mais ça devient un minimum utilisable. Ça passe d’1 image / seconde avec le CPU écroulé, à quelque chose qui à vue d’œil s’approche des 6 images / secondes avec un cpu resté suffisamment tranquille pour réagir au click sur la sortie du plein écran ;).

Autre nouveauté, Adobe semble avoir fait un effort du côté de KDE, il y a dans l’archive (qui n’a pas de répertoire de base attention en désarchivant) une bibliothèqye spécialisée pour kde, j’imagine que ce sont pour les navigateur comme Dolphin ou Rekonq :

/usr/lib/kde4/kcm_adobe_flash_player.so

Ca permet de jouer les vidéos Flash de façon moins fluide que Gnash/klash sous KDE.

La nouvelle version du plugin d’Adobe permet donc maintenant d’avoir quelque chose d’à peu près utilisable sur les sites n’étant pas encore géré par FlashVideoReplacer et comportant des vidéos, ou bien les sites qui ont eu la mauvaise idée de faire des interfaces interactives en Flash. Je ne dit pas ça pour les sites de jeux vidéo ou d’animation vectorielle, pour qui cela parait une bonne chose, mais pour les sites informatifs (information, constructeurs qui ont encore cette très mauvaise habitude, etc…), html 4 et maintenant 5 permettant de remplir tous les besoins en animations inutiles habituellement utilisées sur ces sites. C’est plutôt un avantage pour les constructeur qui peuvent ainsi cibler les gogos capable d’acheter un iPad-Ijail®©Inc. une fortune :D.

Le développement récent de Linux, notamment sur netbook et smartbook (netbook ARM) avec notamment l’initiative Linaro ou les netbook d’Asus livré à 200 € sous Ubuntu avec chose exceptionnelle 2Go de RAM (Windows Seven version de base refuse plus d’1Go, XP n’est plus vendu) et 350Go de disque dur. Mais aussi peut-être grâce au succès de Linux/Android sur les smartphones (actuellement passé OS n°1 avec 50 % des ventes, et 550.000 unités vendu par jour) poussant Adobe à faire plus d’effort dans le support du noyau Linux.

Attention, en cours de rédaction
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Comme dans un billet précédent, je parlais de la traduction des sous-titres, je vais parler aujourd’hui des noms des chansons et paroles internationales dans les morceaux de musiques.

Je n’ai pas encore trouvé d’outil complet, mais plutôt des briques spécialisées.

Les tags
* eyeD3 est un outil de gestion des tags, permettant différents encodages de caractères dont l’UTF-8.

Le problème (explication un peu longue)
Audacious, encodage pourrit
Le problème avec de nombreux tags, c’est qu’en raison des anciens systèmes qui n’avaient pas de technique d’encodage internationale, telle que le propose l’UTF-8,UCS transformation format – 8 bits, terme générique qui par abus de langage, regroupe les encodages UTF-8 et dérivés, UTF-16 (16 bits) et UTF-32 (32 bits), étaient encodées dans les encodages locaux.
Rosetta_stone (commons wikimedia, Utilisateur Albeins)
Un fichier était alors encodé, pour le mieux en iso local (iso-8859-1 ou iso-8859-15 pour l’Europe de l’Ouest par exemple), pour le pire en encodage Windows (Microsoft tentant de casser les standards pour s’approprier d’avantage de clients, et empêcher ainsi l’innovation qui lui coute cher en développement et réduit les marges). En Chine, c’est encore pire, entre le continent qui à 3 ou 4 encodage du chinois simplifié, Taïwan, Hong-Kong ou Macao qui ont leurs différents standards d’encodage du chinois traditionnel. On peut imaginer le casse tête en Inde qui à un nombre incroyable d’écritures, ou pour les Mongolophones qui ont différents systèmes d’écriture selon le pays dans lesquels ils se trouvent (Mongolie, Mongolie intérieur en Chine ou Tibet, Russie, etc…).

En bref la volonté de l’UTF-8 a donc été d’unifier tout ça. Le problème est que les différents développeurs des différentes régions du monde ne se sont pas encombrés à ajouter un champ qui préciserait l’encodage utilisé dans leur format de donnée, du coup, c’est un vrai casse tête pour unifier tout ça et du coup il existe encore aujourd’hui des applications bornées à leurs encodages locaux qui tentent tant bien que mal de les détecter.

J’écoute personnellement pas mal de musique chinoise et en général d’Asie, et me trouve confronté a un casse tête à chaque fois que je récupère un nouveau morceau sur les sites spécialisés pour en trouver l’interprète, l’album ou tout simplement le titre… Heureusement aujourd’hui, tous les systèmes (Linux et autres UNiX, *BSD*, Wndows, Mac) utilisent tous l’UTF-8 par défaut, et une majorité grandissante d’applications l’utilisent par défaut.

La solution
En général, je cite l’exemple chinois, mais cela peut fonctionner avec les autres langues, je teste les encodages les plus utilisés pour décrypter le titre (si le fichier à un nom dans une langue quelconque en écriture latine).

Une technique pas mal est la suivante :
id3v2 -l fichier.mp3 | grep -v mp3 | iconv -f gbk -t utf8

* id3v2, que l’on trouve sur la majorité des distros, sort les tags du fichier.
* Le grep retire (-v) le nom du fichier.mp3 (au cas où il soit encodé dans un encodage différent, ce qui bloquerait le transcodage du reste).
* iconv fait la conversion du (from) gbk vers le (to) utf8, si cela ne ressemble pas au titre, est illisible ou est beaucoup plus long que cela devrait, il y a déjà des chances pour que ce soit le mauvais encodage.

Un indice pour avoir la liste des encodage. Mozilla/firefox permet d’afficher les encodages les plus courants pour une langue, graçe au menu : Affichage => Encodage des caractères => Plus d’encodages => Région => pays (encodage 1), pays (encodage 2),…

* Pour le chinois simplifié, souvent gb2312, gbk, moins souvent, gb18030, hz, iso-2022-cn, …
* Pour le chinois traditionnel, souvent big5, gbk, moins souvent, euc-tw, big5-gkscs, …

Une fois qu’on a trouvé le bon encodage, on garde les infos dans un coin.
Audacious-Cover
On peut extraire les images intégrées (couverture etc…) avec :
eyeD3 --write-images=/mon/répertoire/

On nettoie ensuite tout ça à l’aide de eyeD3 :
eyeD3 --remove-all fichier.mp3

Et on réinsert en utf8
eyeD3 --set-encoding=utf8 --title 'trucbidule' --artist 'Machin Grochanteur' --album 'Grolanderie' --track 51 --year 2012 --genre 13 51.trucbidule.mp3
* title : titre
* track : piste
* year : année
* genre : style de musique 13: pop, 75: Polka, 137: Heavy Metal etc… (eyeD3 -l affiche la liste complète)
* Le nom du fichier est donné en dernier.

Il permet également d’y intégrer une image (couverture, dos de jaquette, etc…)
eyeD3 --add-image=/mon/fichier.jpg:COVER:"ma belle image"

Ajoute l’image situé dans le chemin /mon/fichier.jpg, COVER est le type (couverture; eyeD3 –list-image-types pour la liste)

Le problème d’EyeD3 est qui’il ne permet pas de gérer les différents formats de lyrics, on en vient donc à LrcShow-X…

* LrcShow-X est un outil de lecture des paroles, synchronisées à la musique sur n’importe quel terminal X.
LrcShow-X - Zai Wuhan
Il permet de télécharger des lyrics (.lrc, paroles synchronisées), via différents moteurs de recherche, de les sauvegarder sur disque, de les afficher, de les resynchroniser et de les sauvegarder dans le fichier sonore, via tag adéquate (plusieurs formats supportés).

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