Blog graphique 2


kòuròu (扣肉)(Travail en cours, non terminé, calligraphie à refaire).
Technique : acrylique sur toile (de lin), d’après photo prise à Wuhan (武汉).
Temps : A peu près 5h30.
Dimensions : 130 (1,3 m)x97 cm
La kòuròu (扣肉) est un étuvée de porc (蒸肉), dont on retourne (kòu/扣)la viande à la fin de la cuisson, à la façon d’une tarte Tatin. Elle à la particularité d’être vraiment fondante en bouche. J’avoue être moi-même un adepte inconditionnel. J’ai personnellement surnommé cela le gramou (gras-mou), à cause de cet aspect gras et mou/fondant.

Le Dōngpō ròu (东坡肉, viande Dōngpō) est une recette de kòuròu originaire du district (dit-strict) de Huángzhōu (黄洲), province de Húběi, c’est de mémoire, grâce à ami professeur de mathématiques à Běijīng (北京, Pékin), la recette qui m’a fait découvrir cette famille de plats chinois de porc à l’étuvée.

On appelle cette recette Dōngpō ròu, car Sū Dōngpō, un poète originaire du Sìchuān (四川), aurait découvert cette recette à Huángzhōu et importé après quelques modification à Hángzhōu (杭州), province du Zhèjiāng (浙江), c’est la version la plus célèbre de cette recette, elle est plus sous forme de cube, plutôt qu’en lamelles comme la version de Huángzhōu, proche du kòuròu. servie dans une jarre. J’y ai aussi gouté cette seconde version grâce à un grand ami peintre, dans un excellent restaurant aux spécialités de Hángzhōu (nommé Xīhú 西湖, en référence au célèbre Lac de l’Ouest de Hángzhōu) sur Běiyuàn lù (北苑路), toujours à Běijīng (toutes les cuisines mènent à Pékin), près du village olympique. Je n’avais pas eu l’occasion d’en manger à Hángzhōu. J’ai eu l’occasion d’en manger quelques jours après avoir mangé dans un restaurant du Sìchuān (comme Dōngpō) toujours de Běijīng. Il est probable que toutes ces recettes ai une origine commune dans cette province à la sublime cuisine, très parfumée et très pimentée.

Enfin, une troisième appelé comme me l’a appris mon prof de calligraphie chinoise, Dōngpō kòuròu (东坡扣肉), de la province du Shāndōng (山东), la province de la bière Qīngdǎo (青岛, orthographié Tsingtao sur les bouteilles), de Confucius, des bāozi (包子) et des jiǎozi (饺子), raviolis dits pékinois.

Des références sur le sujet, en chinois, mais vous pourrez toujours admirer les photos, sur l’encyclopédie chinoise du plus gros moteur de recherche, Baidu (百度) en Chine :
kòuròu, 扣肉
Dōngpō ròu, 东坡肉
Dōngpō kòuròu, 东坡扣肉
zhēngròu, 蒸肉

Et pour les plus sinophiles et/ou gourmands d’entre vous, la recette :
recette du Dōngpō kòuròu, 东坡扣肉的做法
recette du kòuròu au méigān cài (herbe de prunier séchée) en image, 梅菜扣肉的做法.

Classé dans : didacticiel en chinois, gastronomie, art urbain

Trouvé sur un mur du XIIIe, entre plusieurs restaurants chinois. Je pense qu’il s’agit d’une allusion à la cuisine chinoise, ayant personnellement plusieur fois mangé du chien en Chine (c’est bon pour la santé !), c’est un plat courant en Chine, en Corée, on m’a dit qu’au Mexique aussi (à vérifier). Et ce fut un plat courant en France jusqu’au début du XXe siècle (où l’on trouvait même des boucheries canines en 1910 à Paris d’après des détails trouvé sur un site coréen répondant aux attaques de la vieille BB). Tiens je vais en profiter pour mettre à jour l’article fr: de Wikipedia qui est plus limitatif que l’article en:…
En tout cas les chiens dans les fermes chinoises n’ont pas le sort cruel des cochons dans les porcheries industrielles bretonnes, ou, made in USA.


Vous aussi pour noël, plutôt que de perpétrer le massacre des oies, pintades, huitres et autres crustacés innocents, mangez du chien, les rues (et chaussures) en sentirons moins mauvais et nos voisinages moins bruyants ;).

Et un bonus, trouvé dans le XIe :


De gauche à droite : Oignon blanc, je sais pas, Carotte jaune, je sais pas, (mise à jour : carottes violettes purple haze, oui elles ont aussi le cœur orange) carotte orange et au dessus Mlle Orange.
Variétés anciennes de racines, bio. La carotte jaune sent bon, les deux carottes sont énormes et bonne au gout (je me suis mis au carottes bio comme les autres ont plus du tout de gout depuis quelques mois).
2,80€/Kg et parfois 2€/Kg les fruits et légumes sur le marché (on mélange tout dans le panier).

Ça fait plus cher que les tomates à 1€/Kg, que les carottes sans gout à 2€ les 3Kg, ça reste le prix classique pour le brocoli et d’autre produits, mais sans les poisons et ça a du gout. ça pousse a prendre varié et en moins grosse quantité, puisqu’on peut mélanger comme tout est au même prix et qu’on peut donc mélanger.

Bon, après ça je prend tout de même du tofu OGM (probablement Monsanto) parce que malheureusement les tofutiers de Paris (c’est comme ça que j’appelle les boutique spécialisées, qui fabriquent elles même le tofu qui est bon) se fournissent en haricots de soja canadien (garantie 100% OGM donc). Pour info, il y en a deux rue Ranpal dans le XIXe et il y en avait (mise à jour décembre 2010) un, mais qui a fermé, rue de Turbigo, à coté d’Arts et Métiers.

Classé dans : culture chinoise, gastronomie

joyeux durian

Durian project

Cherchant pour mon cours de chinois la traduction exacte du mot « Rizière » en chinois, j’ai été surpris de ne pas la trouver dans mon dictionnaire électronique français=>chinois 我爱法语(J’aime le français) de Stardict et encore plus dans les liens linguistique de l’article rizière de Wikipedia, je me suis dit que le japonais (qui utilise un grand nombre de caractères chinois han (漢字 prononcé kanji en japonais, qui utilise l’ancienne écriture chinoise toujours utilisé à Taïwan,Hong Kong, Macao et Singapour) allait me dépanner, mais le lien vers le japonais pointe vers l’article 田 (pinyin : tián, champs en chinois et japonais), la photo ci-contre le prouve. Pourtant que serait la langue chinoise ou japonaise sans le riz ???
Les deux traductions sont donc :
* 稻田 dàotián, littéralement « champ de riz » (je viens d’apprendre cette version du caractère riz)
* 水田 shuǐtián, littéralement, « champ irrigué », car la rizière est généralement inondée.

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