Blog graphique 2

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La traduction, le sous-titrage (et légendage) prennent un coup de pouce du web.

De nos jours, quelques outils apparaissent, au moins suffisamment bons pour synchroniser les efforts de traduction sur la toile, peut-être pas si bon parce qu’il reste encore des bugs, et que l’utilisation du flash (dans certains cas) est très lent, mais c’est au moins un bon départ pour une traduction rapide conduite par la communauté planétaire.

Transifex.net est un outil collaboratif (et libre), permettant de traduire des .po en équipe. Les .po sont des fichiers de traduction générés automatiquement par gettext (un outil du Gnu) et permettant de facilement traduire des logiciels (libres).

Open Subtitles est une base de données très connue depuis pas mal d’années déjà pour ses sous-titres de vidéos dans différentes langues.
Universal Subtitles.org est un autre outil collaboratif (libre), permettant d’ajouter des sous-titres et légendes dans n’importe quelle langue à une vidéo présente sur le web. La seule contrainte étant qu’elle soit soit, au pire en flash sur des sites comme Youtube, Vimeo, Dailymotion etc…, soit au mieux dans un format vidéo HTML 5 (WebM, Ogg/Theora ou mp4/H264). La seconde option permet d’éditer sur un ordinateur bas de gamme (comme le mien), directement en ligne et avec la meilleur qualité de ces formats. C’est à peu près inutilisable en flash à moins d’avoir un gros monstre qui consomme la puissance de toute la centrale de Fukushima en fusion (au moins 4 fois Tchernobyl).

Voici un exemple (que j’ai trouvé en cherchant quelque chose en chinois à traduire) que quelques lecteurs ne pourraient pas aimer :D, avec les traductions en Chinois, Anglais et Français. C’était en Flash malheureusement, j’en ai bavé (merci FlashVideoReplacer + vi + mplayer -utf8 -sub *.srt *.mp4) et est fini par utiliser des logiciels installés sur mon système. Vous pouvez trouver des références sur le FLOSS manual dédié aux sous-titres vidéo. Mais la meilleure solution a finalement été pour moi vi et mplayer.

Et comme vous pouvez le constater (en regardant le source), Universal Subtitles s’intègre en copiant-collant seulement 3 lignes de code. Je comprend pas pourquoi c’est resté en flash malgré l’ajout de mon mp4, lorsque c’est en mp4 de base, tout est en HTML5…

Version Flash (sous-titres pas synchronisés sur mon vieil ordi) :

Version HTML-5 (ça fonctionne pas sur mon blog dans ma config paranoïaque de navigateur qui bloque tout :D, a si), mais c’est lent puisque flash tout de même (le problème de sync pourrait aussi être du a un manque d’espace temporel entre les phrases en conjonction avec le .js, parce que ça marche parfaitement avec mplayer) :

闪闪的红星 (L’Étoile rouge scintillante), que je ne connaissait pas, est un peu le Tom Sawyer « C’est l’Amériqueuu, le symbole de la liberté » (surtout en Afghanistan, Irak et Lybie, sans parler du Vietnam, Corée du Sud, Taïwan, des philippines, de l’Amérique Latine des républiques bannières (qui ont permis d’annexer Hawaï), etc..) nous chantait le générique français du dessin animé japonais de Hiroshi Saitō.

Bon là, c’est plutôt de l’armée de libération qu’il s’agit (ou bāyī (八一) => 8/1, premier aout), qui à libéré la Chine du servage et entre autre des Amerlocs qui se sont alors retiré avec le parti nationaliste chinois, dans, à cette époque, province de Taïwan… La libération du servage par l’armée de libération et l’engagement politique et militaire de cet enfant c’est le thème de ce film, réalisé en 1974, en pleine Grande révolution culturelle (文化大革命), aïe, le plus gros raté de la Chine maoïste.

Plus récemment, cette histoire à été réinterprété en série (n’est visible qu’en Chine, l’OMC à laquelle adhère la Chine, continue ses ravages anti-culturels), et en série animée (à échappé à l’OMC pour le moment).


kòuròu (扣肉)(Travail en cours, non terminé, calligraphie à refaire).
Technique : acrylique sur toile (de lin), d’après photo prise à Wuhan (武汉).
Temps : A peu près 5h30.
Dimensions : 130 (1,3 m)x97 cm
La kòuròu (扣肉) est un étuvée de porc (蒸肉), dont on retourne (kòu/扣)la viande à la fin de la cuisson, à la façon d’une tarte Tatin. Elle à la particularité d’être vraiment fondante en bouche. J’avoue être moi-même un adepte inconditionnel. J’ai personnellement surnommé cela le gramou (gras-mou), à cause de cet aspect gras et mou/fondant.

Le Dōngpō ròu (东坡肉, viande Dōngpō) est une recette de kòuròu originaire du district (dit-strict) de Huángzhōu (黄洲), province de Húběi, c’est de mémoire, grâce à ami professeur de mathématiques à Běijīng (北京, Pékin), la recette qui m’a fait découvrir cette famille de plats chinois de porc à l’étuvée.

On appelle cette recette Dōngpō ròu, car Sū Dōngpō, un poète originaire du Sìchuān (四川), aurait découvert cette recette à Huángzhōu et importé après quelques modification à Hángzhōu (杭州), province du Zhèjiāng (浙江), c’est la version la plus célèbre de cette recette, elle est plus sous forme de cube, plutôt qu’en lamelles comme la version de Huángzhōu, proche du kòuròu. servie dans une jarre. J’y ai aussi gouté cette seconde version grâce à un grand ami peintre, dans un excellent restaurant aux spécialités de Hángzhōu (nommé Xīhú 西湖, en référence au célèbre Lac de l’Ouest de Hángzhōu) sur Běiyuàn lù (北苑路), toujours à Běijīng (toutes les cuisines mènent à Pékin), près du village olympique. Je n’avais pas eu l’occasion d’en manger à Hángzhōu. J’ai eu l’occasion d’en manger quelques jours après avoir mangé dans un restaurant du Sìchuān (comme Dōngpō) toujours de Běijīng. Il est probable que toutes ces recettes ai une origine commune dans cette province à la sublime cuisine, très parfumée et très pimentée.

Enfin, une troisième appelé comme me l’a appris mon prof de calligraphie chinoise, Dōngpō kòuròu (东坡扣肉), de la province du Shāndōng (山东), la province de la bière Qīngdǎo (青岛, orthographié Tsingtao sur les bouteilles), de Confucius, des bāozi (包子) et des jiǎozi (饺子), raviolis dits pékinois.

Des références sur le sujet, en chinois, mais vous pourrez toujours admirer les photos, sur l’encyclopédie chinoise du plus gros moteur de recherche, Baidu (百度) en Chine :
kòuròu, 扣肉
Dōngpō ròu, 东坡肉
Dōngpō kòuròu, 东坡扣肉
zhēngròu, 蒸肉

Et pour les plus sinophiles et/ou gourmands d’entre vous, la recette :
recette du Dōngpō kòuròu, 东坡扣肉的做法
recette du kòuròu au méigān cài (herbe de prunier séchée) en image, 梅菜扣肉的做法.

La Marseillaise vue de Chine, voici la version en jianpu et écrite en chinois Han de « La Marseillaise » :
, l’hymne national de la France depuis la chute du dernier roi [[monarchie|monarchiste]]. Elle a été reprise dans un feuilleton de la télévision du Jiāngsū (江苏), sur la bataille entre parti nationaliste chinois (Guómíndǎng, 国民党) qui gouverne aujourd’hui Taïwan et le parti communiste chinois (gòngchǎndǎng, 共产党) qui gouverne aujourd’hui la métropole chinoise.

Un partisan du parti communiste chinois, y chante et enseigne à sa compagne (en français), le « Chant de guerre pour l’armée du Rhin » plus connu en France sous le nom de « La Marseillaise ». Symbole emblématique pour les chinois, pour l’avancée révolutionnaire des français se débarrassant de sa monarchie, peu après l’Angleterre faisant le premier compromis républicano-démocratique.*.

CRS en feu en Grèce

Le même jour, vu à la télévision chinoise (je ne sais pas si c’est montré à la télévision française que je ne regarde définitivement plus depuis le ravage antidémocratique de 2007), les violences en Grèce sont croissantes. Cocktails Molotov directement sur les CRS (ou équivalents) s’embrasant joyeusement, tabassage des politiciens corrompus du gouvernement en règle par la population.

Un article détaillé en Français sur le site de la télévision centrale chinoise.

Quelques autres images sur un site Canadien

Et en France dans les médias, rien à la une ??? Les images sont pourtant sensationnelles, vendeuses… J’ai finalement trouvé, en utilisant le moteur du site, quelques photos dans un coin du site de Libération, mais rien à la Une non plus et pas d’article. Aucun article sur le site du journal Le Monde, juste quelques lignes sur le Nouvel Observateur, rien non plus sur rue89. Tout ces sites couvraient aujourd’hui les manifestations en Côte d’Ivoire, mais rien sur les problèmes locaux (grèves et manifestations fréquentes principalement en Irlande, en Grèce, au Royaume-Uni, en Italie, au Portugal et bien sur en France, il y en a aussi eu en Espagne contre la réforme des retraites).

À quand pour les politiciens de notre dictature/oligarchie aux tendances népotistes ???

Surtout lorsqu’on entend ce que dit DSK sur les manifestations grecques aux ÉUA, bien qu’il en soit responsable.

Une piste avec le projet d’une constitution d’origine citoyenne.

L’Islande semble en bonne voie dans cette direction.

Classé dans : culture chinoise, politique

Et voila que Pierre Haski, l’expert Chine (et pour l’occasion Asie) de Rue89, continue ses délires…

Il nous dit (voir capture d’écran ci-dessous) que les Vietnamiens et les Cambodgiens fêtent le têt. Encore une preuve irréfutable de sa connaissance de la Chine (et de l’Asie) qui pourrait être comparable à la connaissance de BHL en philosophie…

La têt est le nom vietnamien de la fête du printemps fêtée chez les Chinois, puisque le Vietnam est partie intégrante du Monde Chinois. Les Vietnamiens écrivaient en effet autrefois en Chinois jusqu’à ce que les Européens les contraignent à utiliser une écriture latine, avec des signes permettant tout de même de reconnaitre les différents tons de la langue vietnamienne.

Voila une capture la page (un petit personnage illustré sur la page à volontairement été masqué pour ne pas montrer publiquement son handicap).

Les Cambodgiens quant à eux, ne fêtent pas le nouvel an en même temps que les Chinois, mais en même temps que les Laotiens, les Thaïlandais ou les Indiens bouddhistes. A Paris, la plus célèbre de ces célébrations se passe dans le temple bouddhiste du bois de Vincennes, près du lac. Pour les Indiens hindouiste, le nouvel an se situe vers fin août/début septembre, avec la fête de Ganesh.

Visiblement Pierre Haski ne connait pas les chinois du treizième arrondissement, qui sont majoritairement de la communauté Chaozhou (潮州) en mandarin. Chaozhou est souvent écrit Teochew dans le XIIIe ou Diodiu dans leur propre dialecte de la langue Min-nan, chinois médiéval également pratiqué à Taïwan, dont la variante y est appelé taïwanais en République de Chine (Taïwan). On retrouve d’ailleurs une partie importante de la communauté taïwanaise dans le XIIIe.

Les Chaozhouren (潮州人) sont majoritairement arrivés du Cambodge, pour fuir les massacres perpétues sous Polpot, dans les années 70. D’autres viennent également du Laos ou du Vietnam fuyant bombardement américains ou répressions locales, ce qui explique la mixité du XIIIe.

Pierre Haski connaissant visiblement très peu les chinois doit confondre Chinois du Cambodge (il n’a jamais du parler avec des chinois du XIIIe) et Cambodgiens. Espérons qu’il communique ou se renseigne un peu la prochaine fois avant de sortir d’autres grosses bêtises.

Pour la culture générale, dans les autres quartiers chinois (Belleville, Arts & Métiers, Gare de Lyon, Crimée), les Chinois sont majoritairement originaire de Wenzhou (温州,province du Zhejiang (浙江), dont la préfecture est le paradisiaque Hangzhou 杭州).

Au passage, les critiques de cet Haski à l’égard du petit homme ‘Sarkozy pour les téléphages) que certains surnomment Fourtriquet en mémoire d’Adolf Thiers, pourrait également être adressé à l’égard du locataire de l’hôtel de Ville de Paris, Monsieur publicité (JC Decaux & co) et privatisation de Paris, j’ai nommé Delanoë.

Cet autre petit Monsieur après avoir invité l’homophobe Tenzin Gyatso (surnommé Dalaï Lama, devenu chef gouvernemental du Tibet en 1950, soit 1 an après le retour du gouvernement Chinois sur le plateau du Tibet, et fuyant son poste 9 ans après), reçoit l’ambassadeur de Chine en France et quelques autres dignitaires, qui fêtent le tout avec un spectacle tout à fait dans la tradition chinoise. On y voit notamment les danses des lions, mais également la très célèbre chanson « Wo ai zhongguo » (我爱中国, J’aime la Chine), représentée par les habituelles 52 minorités chinoises (incluant les tibétains).

Ouf, Delanoë se réconcilie donc avec la Chine unifiée… Cela dit que dans le quartier Gay de Paris, le maire, lui même Gay encourage un homophobe aura à peu près la même valeur que son engagement sans égal envers la politique coloniale sanguinaire d’Israël dont il défend un prisonnier de guerre arrêté en territoire envahi, mais refuse de défendre les envahis injustement kidnappés…

Au passage la Champagne à coulé comme d’habitude à flot dans le somptueux hôtel de ville, (il n’était pas mauvais). Les contribuables SDF de Paris apprécierons…


De gauche à droite : Oignon blanc, je sais pas, Carotte jaune, je sais pas, (mise à jour : carottes violettes purple haze, oui elles ont aussi le cœur orange) carotte orange et au dessus Mlle Orange.
Variétés anciennes de racines, bio. La carotte jaune sent bon, les deux carottes sont énormes et bonne au gout (je me suis mis au carottes bio comme les autres ont plus du tout de gout depuis quelques mois).
2,80€/Kg et parfois 2€/Kg les fruits et légumes sur le marché (on mélange tout dans le panier).

Ça fait plus cher que les tomates à 1€/Kg, que les carottes sans gout à 2€ les 3Kg, ça reste le prix classique pour le brocoli et d’autre produits, mais sans les poisons et ça a du gout. ça pousse a prendre varié et en moins grosse quantité, puisqu’on peut mélanger comme tout est au même prix et qu’on peut donc mélanger.

Bon, après ça je prend tout de même du tofu OGM (probablement Monsanto) parce que malheureusement les tofutiers de Paris (c’est comme ça que j’appelle les boutique spécialisées, qui fabriquent elles même le tofu qui est bon) se fournissent en haricots de soja canadien (garantie 100% OGM donc). Pour info, il y en a deux rue Ranpal dans le XIXe et il y en avait (mise à jour décembre 2010) un, mais qui a fermé, rue de Turbigo, à coté d’Arts et Métiers.

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