graphical blog 2

Ca y’est j’ai enfin mon eeePC, ce petit appareil très compact, très économique en énérgie (22 W maximum) et en prix (300 € environ) et pré-installé avec une version ultra-simplifiée de GNU/Linux (sauf au Japon)., dérivé de Xandros, elle même dérivé de Debian, comme Ubuntu. Toutes les personnes dans lesquelles j’ai mis ce petit ordi dans les mains ont été émerveilles par la facilité d’utilisation et la petite taille. Le clavier est très, bien, il faut tout de même quelques heures pour s’y habituer.

Le site blogeee.net est un très bon site d’information pour suivre l’actualité autour de la bête. Mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu de tests poussés par des Linuxiens de longue date, j’essaie donc ici d’expliquer toutes les possibilités offerte par l’EeePC pour nous les nerds.

Connectivité réseau
* Modem RTC (intégré en option ???), A NE PAS BRANCHER SUR UN RÉSEAU NUMÉRIQUE, (tension éléctrique, manuel d’utilisation, page 2-8)
* Ethernet (intégré, DHCP auto-détécté) < = utilise à la maison.
* Wifi (intégré) <= testé dans un centre culturel, entouré d'au moins 10 bornes à la maison :(.
* GSM/3G/HSDPRA (Internet=>Connexion réseau=>Créer=>GSM/3G/HSDPRA) (via USB + téléphone (mon Sony-Ericsson (que je n’aime pas et n’ai pas choisit) le fait ou dongle)
* DSL (PPoATM, PPoE, PPTP) via Ethernet
* Wireless PPPOE (je sais pas comment ça marche ça ???)
* Imprimantes (réseau ou USB, auto-détectée dans mon cas, après avoir cliqué sur ajout d’imprimante, ça utilise Gutenberg 5.0 et cups, configurable via l’interface simple ou HTTP localhost).
* SMB (avec trou de sécurité par défaut !!)
* NFS

Autres périphériques matériels
* 3 ports USB 2.0 (480Ko/s)
* 1 sortie VGA (1024×768 sous Xandros plus de 1280×1024 sous eeexubuntu, doit pouvoir monter jusqu’a 1600×1200), double-écran possible.
* 1 écran 7″ 800×480 (c’est un peu juste, mais largement mieux que les PDA)
* 1 port SDHC (j’ai mis une 8Go class 6 Transcend à 33 €)pour installer eeeXubuntu dessus et permettre le double-amorçage (dual-boot).
* 1 entrée micro
* 1 sortie casque
* 1 webcam
* 2 enceintes (stéréo donc)
* 1 trackpad avec pseudo-molette et double bouton en 1 seul
* 1 prise alimentation + 1 prise batterie externe (facilement démontable)
* 1 prise verrou (pour fixer a un bureau).

Un clavier USB + une souris USB + une sortie VGA haute résolution => ordinateur de bureau silencieux qui ne consomme presque pas de courant.

eeepc VI, dselect, scim 中文
EeePC : xterm, vi(m), dselect, SCIM en smart pinyin

Outils logiciels indispensables
Derrière cette interface ultra-simple se cachent des outils indispensables :
* Firefox (pas Iceweasel malheureusement) pour le web + raccourcis vers principaux webmails (gmail, yahoo…)
* Thunderbird (via Travailler=>Courrier plutot qu’Internet=>Courrier)
* xterm (ctrl-alt-t pour le lancer)
* vim (Vi improved pour les unixiens non-gnu)
* OpenSSH-3.4 (top pour administrer des machines de n’importe où (à condition d’avoir un accès ssh déprotégé, on trouve également OpenVPN sur des dépôts Xandros etch).
* apt-get, dselect et autres outils indispensables Debian.
* Enregistreur vidéo V4L UCView (multimédia=>Webcam), utilise la webcam et micro intégrés par défaut, sauvegarde au format Ogg (Théora+Vorbis), permet de faire de l’animation en volume (’stopmotion’ pour les novices ou anglophonistes).
* Enregistreur sonore (multimédia => magnétophone)
* Chat (IRC,Jabber,QQ,….) via Pidgin
* Suite Openoffice (pour échanger avec les administration, et les gens modernisés qui ont laissé tomber le vieux BIll Gates).
* Lecteur PDF Adobe Reader 7.0.
* Reconnaissance vocale
* outils de dessin basiques.
* Tableau périodique des éléments, avec historique
* Planétarium
* Traceur de fonctions

Administration
Le principe est un peu le même qu’Ubuntu, vous êtes toujours connecté en utilisateur et pour lancer les commandes d’administration (super utilisateur), il faut taper :
sudo commande

Il n’y a pas par défaut d’accès permanent au root, et contrairement à Ubuntu, pas besoin de mot de passe pour exécuter une commande en sudo root. Il s’agit la uniquement d’une protection contre les bêtises d’enfants novices en administration unix ;) Et oui, des enfants de 5-6 ans se débrouillent bien avec ce Linux :).
Comme dit précédemment, la gestion des paquets se fait via les outils Debian.

Il écoute (après installation SMB + NFS) sur les ports :

En TCP (0.0.0.0, attention donc) :
* 111 (SunRPC), pour NFS
* 139 (netbios-ssn), pour SAMBA
* 445 (microsoft-ds) , pour SAMBA

En TCP (127.0.0.1) :
* 631 (IPP), pour cups-1.2.7 (http://127.0.0.1:631)

En UDP (0.0.0.0, attention donc) :
* 68 (bootpc) pour DHCP
* 111 (SunRPC) pour NFS
* 137 (netbios-ns) pour SAMBA
* 138 (netbios-dgm) pour SAMBA
* 631 (ipp) pour impression, cups

en UDP réseau local (mon dhcp donnait du réseau local) :
* 137 (netbios-ns) pour SAMBA
* 138 (netbios-dgm) pour SAMBA

Malgrès cela :
sudo iptables -L -n
iptables v1.3.6 can’t initialize iptables table ‘filter’: iptables who? (do you need to insmod?)

* Une solution un peu compliquée pour corriger

C’est le point le plus négatif de l’eeePC, surtout étant donné le trou de sécurité par défaut facilement corrigeable.

Sinon, j’ai pu installer rsync pour les sauvegardes depuis le dépôt xandros etch.

Langues étrangères
Parmi les outils qui me semblent indispensables mais qui le sont moins pour tout le monde d’après Asus visiblement), SCIM (il y a des paquets) (pour les saisies en langues étrangères). J’ai découvert que les fontes chinoises sont déjà pré-installées a ma grande surprise, en branchant une clé USB contenant des morceaux de musique chinoise titré en V.O.
Stardict, le dictionnaire international (il y a des paquets)

Le wiki de eeeuser.com est une bonne ressource documentaire multilingue.
J’ai traduit en français une page aujourd’hui pour les méthodes de saisies de langues complexes dont le chinois sous EeePC en environnement français. J’espère que ça en aidera d’autres.

Stardict-2.4 est également disponible sur dépôts Xandros, il faut par contre aller chercher les dictionnaires sur le site officiel de Stardict et les placer soit même dans /usr/share/stardict/dic/ (et treedict/ pour le dictionnaire arborescent des sinogrammes).

Multimédia
Bon, à part ça, cette petite merveille fait tout : webcam intégré, enceintes, micro, prises casque/micro. Les échantillons vidéo dans l’horrible format WMV ne lui font pas honneur, plutôt écouter les échantillons sonores WMA qui sont un peu meilleurs, mais ne valent pas des sons au format Ogg/Vorbis et vidéo Ogg/Theora, Xvid ou un bon format H264 (Snow, x264, les derniers codecs Quicktime, etc…), c’est d’autant plus dommage que ce petit bijoux les lit sans problèmes (linux oblige). SMplayer (dérivé de Mplayer) inclus, permet également de lire les vidéos format flash (.flv), permettant de lire des vidéo karaoké que l’on trouve sur les sites chinois comme tudou.com (土豆网) :).

Filed under: Gimp, drawing, network

Salle des machines

Dessin à l’encre stylo feutre guohua (marque chinoise), mise en couleur sous Gimp.

Ink drawing using guohua pen, colored with Gimp

espionite aigue
Cairo 1.0.0 taggé dans le cvs de cairo.
Le nouveau Firefox ne devrait plus tarder, avec un bon support SVG, basé sur cetta API.

De son coté Inkscape supporte le protocole XMPP (protocole de jabber) encrypté en SSL pour son tableau blanc, ce qui va permettre de faire des dessins à plusieurs en toute confidentialité, pratique pour les schéma en entreprise ou en association de dissidents.

Cette partie d’Inkscape n’est pas sans rappeler Coccinella un autre client Jabber libre avec support de tableau blanc (whiteboard) vectoriel. En langage de script tcl/tk, il est très léger et rapide, et supportes d’autres protocoles de messagerie instantanée, et la diffusion de fichiers, de vidéos, et via un plugin, de son ou conversation (je n’ai pas encore testé ces derniers).

Le projet Jabber pour Inkscape est développé par un étudiant qui est financé par Google dans son Summer of code. Google développe d’ailleurs également son Service de messagerie instantanée basée également sur XMPP. Ce protocole est également adopté par la société de téléphonie Orange, pour l’utilisation sur son réseau de téléphonie mobile.

Les développement financés par Google, restent des logiciels libres, qui seront donc réutilisables sur d’autres serveurs ou réseaux XMPP. Je ne suis pas trop fan de Google pour les raisons données ici et la facilité a trouver des résultats arrivant sur mon blog avant des résultats beaucoup plus pertinents. (Ça a empiré depuis cet article).

Donc, pouvoir communiquer en SSL n’est pas de trop en ces temps d’espionnite aiguë de la part de nos chers gouvernements et des industriels qui les dirigent. Du moins si l’on préfère utiliser des serveurs sur des réseaux libres ou confidentiels, et non pas dirigés encore une fois par ces mêmes industriels.

Voir à ce propos :

Un article avec pas mal de référence sur l’espionnite ambiante
Un autre article assez complet avec d’autres liens.
Les mouchards dans les imprimantes

J’ai réuni les informations concertant les méthodes pour intégrer du SVG dans une page (X)HTML que j’avais toujours du mal a trouver, la méthode que l’on trouve habituellement est celle de adobe qui n’est pas recommandé par les standards et est plus limité que la standard.

Il faut cependant penser à adapter le document SVG à la taille désirée dans la page web.

Mauvaise méthode prônée par Adobe : tag <EMBED>

<HTML>
  <body>

    Mon texte
    <embed src="mon_image.svg" width="250" height="50" alt="logo4">

  </body>
</HTML>

Le problème de cette méthode est qu’elle n’est pas standard, et ne sera donc pas forcément reconnu par tous les navigateurs.

Méthode standard pour HTML et XHTML pronée par le W3C : tag <OBJET>

<HTML>
  <body>

    Mon texte

    <object type="image/svg+xml" data="mon_image.svg">
       <img src="mon_image.png" alt="mon image">
    </object >

  </body>
</HTML>

Une image bitmap de remplacement est insérée pour palier à une déficience en SVG du navigateur. C’est généralement plus gros, mais ca permet de dépanner. Cela dit, tous les navigateurs sauf IE devrait d’ici quelques jours disposer de lecteur SVG (le fork gecko 1.8 à eu lieu aujourd’hui, qui annonce la proche sortie de Mozilla Firefox 1.1 qui supportera le SVG par défaut.


bebete poilue

Si vous ne pouvez lire que l’image JPEG, vous pouvez récupérer le fichier SVGZ ici : http://popolon.org/gblog2/wp-content/upload/bete_poilue.svgz

Enfin, le SVG peut être sauvegarder en SVGZ (format compressé), cela permet de gagner beaucoup de place mais il faut dans ce cas ajouter le type mime sur le serveur.
et que le client supporte cela. C’est le cas pour cet exemple. Si le serveur n’est pas configuré pour, ce qui est le cas dans la majorité des cas, j’avais fait une « request feature » (demande de fonctionnalité) sur le gestionnaire de bug du projet HTTPD apache, cela a été refusé, pour cause de manque de clarté dans les specs du W3C.

Il est toujours possible si vous n’avez pas accès au fichier mime-type du serveur de préciser dans votre .htaccess :

  AddType image/svg+xml svgz
  AddEncoding gzip svgz

Normalement le SVG doit déjà être géré, sinon vous pouvez également ajouter la ligne suivante :

  AddType image/svg+xml svg

Une autre solution consiste a envoyé l’entête HTTP via un langage de script comme en PHP par exemple, en commençant votre script par :

  <?php
  header('Content-type: image/svg+xml');

et si il s’agit d’un SVGZ, ajouter également :

  header('Content-Encoding: gzip');

Penser a bien l’exécuter en première ligne, avant tout autre HTML ou PHP.

Voir la page SVG:MIMEType du wiki mozilla.org qui m’a servi de source.

Une chose importante la taille du document doit être précisé dans votre fichier SVG :

Sous Inkscape, il suffit à la création du document (ou à la fin, auquel cas vous risquez de devoir redimensionner votre image) :

selectionner la taille en pixel dans pref. du docu.
Menu Fichier => Préférences du Document ([Shift]+[Ctrl]+[D])

Selectionner :

  • Taille du canevas : personnalisé

Et dans le cadre Canevas personnalisé :

  • Unités : px (taille du document donné en pixels)
  • Largeur : Largeur en pixels sur la page web
  • Hauteur : Hauteur en pixels sur la page web

Évidement pour un document destiné à l’impression il est plus intéressant de donner en unités métriques (mm par exemple).
De toute façon, cela ne fait en rien perdre les qualités vectorielles du fichier. J’avouerais enfin, que je n’ai pas tenté d’impression de la page pour voir ce que cela donne, ne possédant pas (encore) d’imprimante fonctionnelle.

exporter en mode page
Pour avoir l’équivalent de l’image en png, il suffit de faire Fichier=>Exporter en Bitmap ([Shift]+[Ctrl]+[E]).

  • Sélectionner la sortie en mode page
    Normalement la Taille du bitmap donnée par défaut, devrait être correcte.
  • Il est possible de donner la taille désirée dans le champ Largeur
  • Donner un nom au fichier dans le champ Nom du fichier
  • Et enfin, Exporter

Je vous conseille ensuite de passer par The Gimp, Imagemagick (ou mieux, Graphicsmagick) pour recompresser le PNG, soit PNG, niveau 9 (sans perte de qualité, ou bien en JPEG.
Si l’image ne comporte pratiquement que des aplats, il peut être plus intéressant de passer en mode indexé et de compresser en PNG, que de compresser en JPEG.

Pour l’économie de bande passante j’avais deja bloqué msnbot qui était le plus gourmand, et référençait le moins. Aujourd’hui j’ai du bloqué les plus gros consommateurs d’images en lien direct, que sont chez spaces.msn.com et profile.myspace.com.

Ce sont généralement des utilisateurs qui font des pages de mauvais goût, en accumulant des images trouvées de ci, de là, par google image ou dans des forums, je suppose. comme un talentueux designer (personne n’oserait en douter ;) ) qui a été au top de mes stats.

Pour cela il suffit d’ajouter les règles en fonction du referer, bon, j’ai été un peu sauvage et ai bloqué tous les referer de ces pages, on ne pourra donc plus suivre non plus les liens vers les pages, mais ces sites sont plutôt, à priori des espaces de stockages, qui sont donc par conséquence très mal utilisés, donc voici les deux lignes permettant de détecter les référents en question:

L’idéal serait sans doute un test logique du genre si (Referer= msn.com + URL : *.{jpg|gif|png|avi|mov|ogm}$ )=>bloquage


SetEnvIfNoCase Referer "spaces.msn.com" bad_ref
SetEnvIfNoCase Referer "myspace.com" bad_ref

Et l’interdiction qui est ajoutée :

Deny from env=bad_ref

Mon fichier .htacess donne maintenant cela :

# Évite la surconsommation inutile de bande passante de msnbot
SetEnvIfNoCase User-Agent "^msnbot" bad_bot

# Evite les images en référence direct depuis les sites msn.com et myspace.com


SetEnvIfNoCase Referer "spaces.msn.com" bad_ref
SetEnvIfNoCase Referer "profile.myspace.com" bad_ref

<limit GET POST>
Order Allow,Deny
Allow from all
Deny from env=bad_bot
Deny from env=bad_ref

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